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Les critères de référencement de Google

par | 12 Mai 2020 | 0 commentaires

Le référencement naturel, appelé aussi SEO (Search Engine Optimization), est un ensemble de techniques visant le haut des résultats des moteurs de recherche. Être ainsi positionné en haut de l’affiche permet alors à votre site de se démarquer des autres résultats en étant plus visible sur les SERP.

Dans le monde, le plus utilisé des moteurs de recherche est Google, qui dispose de multiples critères pour chercher ses résultats. On a tous déjà entendu parler de ses algorithmes, mais ce qu’on sait moins, c’est qu’ils comportent près de 200 critères de sélection à eux tous.

Il n’est donc pas facile de se prononcer précisément sur le sujet, d’autant plus que Google les change avec le temps et que ce qui se vaut aujourd’hui risque n’ira plus demain. Le référencement SEO est donc un travail constant.

On entend souvent les anglicismes « Google friendly », ou encore «&nbspSEO friendly ». Ces expressions jouent un peu le rôle de labels et permettent d’étiqueter les sites web qui plaisent aux critères de Google et qui s’en trouvent alors favorisés. Un site qui respecte un bon nombre de ces facteurs maximise ses chances de se positionner tout en haut des résultats.

N’oubliez pas que le « SEO » du référencement naturel veut dire « optimisation pour les moteurs de recherche ». C’est en optimisant leur contenu de manière à ce qu’il corresponde aux attentes des principes de Google que les sites internet se positionne haut et gagnent en popularité.

Parfois, la différence d’optimisation entre votre site et celui des autres se jouera sur des détails minimes. Soyez cependant sûrs que vos concurrents, eux, ne passeront pas à côté !
Utiliser les ranking factors de Google vous permettra donc d’avoir des sites avec un bien meilleur contenu et dont les liens avec le public cible vous assurera une grande visibilité sur le Net.

Ces fameux critères

Même si les critères des algorithmes de Google ont beau être difficiles à percer, on peut néanmoins les deviner. Les critères les plus pérennes semblent être la qualité du contenu, les liens retour – ceux qui mènent vers votre site – ainsi que l’optimisation mobile – qui veut que maintenant les sites soient pensés pour être navigables sur téléphone portable. 

Voici tout frais pour vous une liste de ceux qui sont les plus importants aux yeux de Google :

Domaine

Ancienneté

L’âge d’un site internet est un facteur important. Plus un nom de domaine sera ancien et plus le moteur de recherche lui accordera de l’importance. On ne peut pas vraiment grand-chose sur ce point-là, mais on peut le voir comme le respect dû aux anciens…
En outre, la date d’expiration du nom de domaine joue également un rôle. Plus la réservation est longue et mieux les sites seront référencés.

Mots clefs

Aujourd’hui, l’ancien critère selon lequel le nom domaine devait contenir le mot clef n’est plus de mise, et un nom de marque personnalisé sera plus favorable. Par exemple, une entreprise cherchant à se référencer sur le mot clef « agence seo mulhouse » aura meilleur choix de se donner un nom comme  « navio.fr » plutôt que « agence-seo-mulhouse.fr »…

URL

L’adresse web de votre site internet a pour petit nom « URL » – pour Uniform Resource Locator, ce qui fait déjà plus long. Cette URL reprend, entre autres, le nom de domaine ainsi que la page dont il est question, et il est hautement conseillé de restreindre à son minimum le nombre de traits d’union, c’est-à-dire de termes. Il est donc préférable de s’en tenir aux mots clés.

Localisation

Ce critère-là est tout petit. Le choix de votre nom de domaine doit être fait en fonction du pays de résidence de vos client : .fr, .ch, .be, etc. Google est très logique et préférera en l’occurrence l’extension .fr pour un site français.

Pensez aussi à acheter pour votre site les noms de domaines des pays dans lesquels vous voulez vous établir. Cela vaut également pour les .com, .ue et autres…

Whois

C’est un service de recherche qui permet d’obtenir des informations sur l’adresse IP ou le nom de domaine. Il en existe des privés comme des publics, mais Google considère que les premiers ont des choses à cacher et préfèrera alors les publics.

Le titulaire d’un Whois intervient également dans le processus, et si Google l’identifie comme étant un spammeur, tous les sites détenus par le même propriétaire seront dégradés dans leur référencement.

Page web

Contrairement aux critères concernant le nom de domaine, ceux-ci influence l’expérience utilisateur, car ce sont les pages web qui supportent et présentent le contenu de votre site.

Pour elles aussi, l’âge compte, et donc plus précisément leur date de parution. Mais elles demandent de remplir d’autres critères :

Mot clef principal

Chaque page devra être munie d’un mot clef stratégique. Ce dernier devra impérativement être compris dans la balise title, le mieux encore est au début. Ce mot a presque autant de poids que le reste du contenu lui-même ! Il constitue d’ailleurs un incontournable du SEO on-page.

De même que dans le title, le mot clef principal devra également faire partie des balises suivantes :

  • le h1 (balise unique)
  • au minimum dans une balise h2, voire éventuellement une h3
  • le corps du texte
  • l’URL (brève)
  • la balise alt de chaque image présente dans le texte

Bien évidemment, le but du jeu n’est pas de caser une fois le mot clef et fini ! Il faudra l’inclure judicieusement dans le contenu, de manière à ce que cette partie du référencement naturel fasse… naturelle. Donc attention aussi au keyword stuffing – le bourrage de mots clés –, qui est pénalisé. La moyenne se situe entre 2 et 4 % dans l’intégralité du texte.

h1, h2, h3, etc.

Ce sont les balises qui codent les sous-titres de l’article. On a vu que les deux premières doivent contenir au moins une fois le mot clef principal de la page. Mais en ce qui les concerne dans leur intégralité, ces balises servent à hiérarchiser votre contenu. On appelle cela le balisage Hn, qui existe sur six niveaux. Il vous revient de structurer votre texte afin de le rendre le plus agréable à lire possible. Le mieux encore serait de s’en tenir aux trois premières balises hn. De manière générale, meilleure est la structure de votre HTML mieux son référencement s’en portera.
À noter la technique du gratte-ciel (skyscraper technique), qui consiste à dépasser ses concurrents en faisant mieux qu’eux.
Le champ sémantique de votre texte, et donc les synonymes qu’il utilise, sera également pris en compte pour juger de la pertinence de la page.

Contenu

Un minimum de 300 mots par page est conseillé pour que la page soit correctement référencée. En outre, le contenu devra être unique, c’est-à-dire non dupliqué.
On l’a vu, les images du site doivent remplir une balise alt avec au moins le mot clef principal, mais ce n’est pas la seule chose en ce qui les concerne. Le nom des images devra lui aussi être choisi avec précision, ainsi que leur poids. Une image trop lourde pour ce à quoi elle sert sera négatif, d’autant plus qu’elle mettra davantage de temps à se charger en raison de sa taille.
Enfin, il ne faudra pas oublier de mettre des images en lien avec le contenu de l’article, sinon Google ne les jugera pas pertinentes.
Le pagerank, c’est-à-dire la popularité de chaque page, sera aussi un bon indicateur pour Google.

Hyperliens

Il existe différents types d’hyperliens. Google cherchera les liens sortants, c’est-à-dire ceux qui mènent vers d’autres sites, et en jugera la qualité. Les liens internes reliant telles ou telles pages du site entre elles seront également pris en compte.
Faites aussi attention à corriger ou supprimer les liens morts. Un lien qui ne mène nulle part sera pénalisé par Google.

Site web

Après la page web, le site lui-même :

Praticabilité

Un site web qui fonctionne – et rapidement, s’il-vous-plaît ! – plairait davantage à vos visiteurs. Veillez donc à ce qu’il soit ergonomique et bien accessible pour vos internautes.

Exit les sites aux longues maintenances ou qui ne se chargent pas en quelques secondes. Exit également ceux qui ne sont pas responsives.

Sécurité

L’expérience utilisateur ne doit pas être malmenée par des spams ou autres programmes malveillants. Pensez à sécuriser leur navigation.

Intuitivité

Ce point est au site ce que les balises hn sont à la page web. Préférez donc une arborescence nette et précise dans laquelle les internautes peuvent se retrouver. Un architecture bien planifiée est donc de mise. Pour que vos internautes ne s’y perdent pas, pensez à leur mettre à disposition un fil d’Ariane (breadcrumb trail).
Un contenu riche mais non dupliqué, avec des mises à jour régulières, est également nécessaire.

Enfin, un point de contact – intuitif, donc – devra également figurer sur votre site. Généralement, il se situe dans le pied-de-page, avec les mentions légales qui vous rendent conforme aux yeux de la CNIL.

Multimédia

Ce n’est bien sûr pas demandé sur chaque page, mais Google cherchera d’autres médias, comme des images ou des vidéos YouTube.

Outils Google

Google Analytics, Google Search ConsoleGoogle nous les met à disposition, alors pourquoi s’en priver ?

Liens retours

Appelés aussi backlinks, ce sont les liens en provenance d’autres sites et qui acheminent vers le vôtre. Leurs critères sont les suivants :

  • l’ancienneté du domain de provenance du lien
  • le nombre de domaines qui vous citent, ce qui permet de voir s’ils sont hétérogènes
  • le nombre d’adresses IP desquelles proviennent ces liens
  • le nombre de page de votre site qui en bénéficient
  • les ancres de vos liens – attention à ne pas en faire trop sous peine d’être pris pour du spam
  • l’excès de redirection 301, à éviter
  • l’autorité de la page de provenance
  • un ratio cohérent dofollownofollow – ce sont les liens qui demandent à Google de les suivre ou non
  • une sémantique pertinente, du lien comme du texte autour de lui
  • la pertinence de la cible, comme le nombre de mots de l’article source
  • les liens réciproques
  • un Schema.org multiformats
  • un listage dans Curlie.org – anciennement, il y avait aussi Dmoz et Yahoo! Directory
  • les liens sitewide, répétitifs et présents partout, comme dans le pied-de-page – Google peut les considérer comme étant du spam, surtout s’ils n’ont pas d’attribut nofollow

Cependant, quand bien même ces liens peuvent vous rapporter des points s’ils sont bien faits, ils peuvent également vous en ôter dans le cas contraire.

Popularité

Ce que les internautes pensent de votre site.

Clics

Le taux global de clics, surtout ceux d’un mot clef. La durée de navigation est donc prise en compte, alors attention aux rebonds, qui peuvent survenir quand un internaute ne trouve pas le site intéressant et le quitte aussi sec. Le taux de rebond est très déprécié de Google.

Marque-pages

Que ce soit un marque-page dans Google Chrome ou bien une épingle dans la barre d’outils Google ou encore dans les favoris. À l’inverse, des sites qui ont été bloqués sont mal vus par Google.

Messages

Le moteur de recherche compte aussi les commentaires que vous récoltez. Il analyse aussi les avis que vous recevez et référencera votre site en conséquence.

Critères sociaux

Que ce soit le nombre de likes sur Facebook ou de tweets sur Twitter, ou encore la notoriété et le partage sur ces réseaux sociaux. Google est également encore très attaché à Google+.

Depuis l’avènement des stories, Google accorde beaucoup d’importance aux mentions de marques.

Image de marque

Google compte aussi les informations liées à la marques dans ses critères, que ce soit la présence du nom dans les ancres ou le nombre de requêtes à son sujet, ainsi donc que les critères sociaux là-dessus.

Spam

Vous avez peut-être remarqué que Google déteste le spam, mais voyons maintenant plus précisément cela :

  • une pénalité Panda, qui juge les sites de faible qualité
  • tout lien de mauvaise qualité
  • la redirection
  • les fenêtres pop-up ou les pubs qui masquent le contenu des pages
  • les sites affiliés, ainsi que la dissimulation de leurs liens
  • le contenu autogénéré
  • trop de mots clés dans la balise meta
  • une adresse IP déjà considérée comme spam

 

Liens

Google n’aime pas les liens entrants superficiels, tout comme ceux de mauvaise qualité, avec une ancre piège, par exemple. Trop de liens provenant d’une seule et même adresse IP peut également nuire à votre référencement. La vente de liens est aussi à éviter.

Contenu

Après le Google Panda, le Google Penguin ! Contrairement au premier, qui s’attaque aux sites de mauvaise qualité, celui-là cherchera, lui, si des techniques illégales de référencement ont été utilisées.

Donc ?

Le référencement naturel d’un site web et de ses pages est une affaire complexe. Les résultats rendus par Google aux requêtes qu’on lui donne ont été sélectionnés parmi des milliers d’autres, et seuls ceux qui ont respecté les critères de Google et convaincu son algorithme peuvent tenir le haut de la SERP.
La sélection qu’opère Google est tenue secrète, quoique en en étudiant les résultats, on peut voir qu’un schéma s’en dégage et que des critères de référencement devienent apparents.

Arnaud Gélébart

Arnaud Gélébart

Et je vous rappelerai personnellement.
Arnaud Gélébart

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