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Google Penguin

Cet algorithme de Google est le petit frère de Google Panda. Lancé le 24 avril 2012, il s’agit également d’un filtre, qui a pour vocation cette fois de punir les techniques de référencement illégal. Google Penguin, tout comme Google Panda, a améliorer l’expérience utilisateur en permettant au moteur de recherche de Google de proposer comme résultats aux requêtes des contenus plus pertinents.

Google Panda s’attaque aux sites web de piètre qualité ou, cela va de pair, à ceux qui dupliquent leur contenu pour générer facilement des vues. Sauf que cette pratique abaisse la qualité du contenu du Web en général.

Google Penguin, lui, prend pour cible les sites qui ont augmenté leur visibilités par des artifices. Ces sites sont davantage frauduleux que ceux visés par Google Panda, car ils cherchent frauduleusement à améliorer leur référencement. Les sites internet qui cherchent à manipuler le classement des pages web parmi la liste des résultats de recherche se retrouvent dès lors pénalisés par Google. Le moteur de recherche revoit donc leur positionnement et les relègue en fin de classement.

Jusqu’à fin 2016, les sites web pénalisés par Google Penguin mais qui avaient réagi de manière à correspondre au filtre devaient attendre la mise à jour suivante pour espérer être réindexés par Google. Cela pouvait poser problème sachant que parfois c’était un an entier qui s’écoulait entre deux mises à niveau. Entre-temps, les sites pénalisés manquaient de visibilités, et donc de visiteurs, ce qui n’était pas bon pour leurs affaires…

Quels sont les critères de Google Penguin ?

Comme pour son grand frère Google Panda, Google Penguin vérifie différents critères avant de sévir :

  • La répétition abusive d’un hyperlien, ou plus précisément, de son ancre : Il s’agit du texte sur lequel le lien est placé ;
  • Trop de mots clés dans le nom de domaine : Même si la taille des noms de domaine est techniquement limitée à 255 caractères, ce qui correspond à un paragraphe de trois lignes. Cependant, cette limite n’est que technique, car les plus longs noms de domaine aujourd’hui voient leur taille tourner autour de 60 caractères seulement, soit une demi-ligne ;
  • Le bourrage de mots clés (keyword stuffing) : Quand des mots clés sont utilisés en surnombre et avec un rendu non naturel. Google Penguin vérifie particulièrement les mots clés des liens externes ;
  • Les sites derrières les liens s’ils sont eux-mêmes de mauvaise qualité : Un site pénalisé par Google Panda n’apporte rien de bon au vôtre.

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