Dans le jargon, un black hat – en français, un « chapeau noir » – est un pirate informatique malintentionné. Le terme s’oppose au white hat – chapeau blanc –, qui désigne un hackeur doté de bonnes intentions, qui effectue des tests d’intrusion ou autres vulnérabilité pour en avertir les propriétaires des sites web pris pour cible. Cela permet à ces derniers de combler les failles de leur système.

Ces mots auraient été choisis comme clin d’œil aux films de westerns, dans lesquels le héros ou le shérif porte un chapeau blanc alors que le bandit en porte un noir.

Ce contenu-ci n’est là que pour lister les différentes techniques utilisées par le black hat SEO qui sont donc prohibées par le géant Google. Cet article a donc pour but de vous mettre en garde contre des techniques que vous pourriez utiliser sans connaître qu’elles appartiennent au référencement naturel black hat.

Les autres black hats

Les black hats opèrent de manière générale avec une très nette préférence pour l’illégalité. Leurs actions vont de la création de virus informatiques comme le cheval de Troie à celle de vers informatiques ou d encore de logiciels espions. On parle de cybercriminalité ou de cyberterrorisme quand des black hats se servent de leur compétences dans un but lucratif ou pour nuire à des organisations ou à des individus.

Le black hat désigne également, dans le monde du numérique, des réunions et conférences ayant pour thème central la sécurité informatique. Ces réunions peuvent avoir lieu dans n’importe quel endroit du globe et leurs présentations sont en outre relativement connues pour être très techniques, car s’adressant de toute manière en premier lieu aux experts de la cybersécurité.

Le black hat SEO

Il ne s’agit là plus vraiment de personnes mais plutôt de méthodes. Le black hat SEO désigne toutes les techniques de référencement naturel qui sont illicites. En effet, le référencement SEO repose sur des consignes choisies par les moteurs de recherche, et en particulier celui de Google (qui a plus de 90 % de part de marché mondial). Les méthodes de référencement naturel qui ne respectent pas ces lignes directrices font donc partie du black hat SEO.

Ce référencement illicite utilise en particulier des techniques d’automatisation ou de création de contenu autogénéré. L’idée est de créer des sites internet de manière automatisée afin d’obtenir des liens. Cela fonctionne aussi avec les commentaires automatiques, qui sont faits pour qu’eux aussi comportent des liens. Le but visé est l’accroissement de son netlinking, littéralement de son « tissage de liens », afin de se faire référencer en masse.

Le black hat SEO s’oppose au white hat SEO, qui utilise des techniques de référencement naturel respectant les lignes directrices du moteur de recherche Google. Entre ces deux-là existe aussi le grey hat SEO, une sorte de compromis.

Pénalités encourues pour le black hat SEO

Google sanctionne toutes techniques liées au référencement naturel black hat. Il ne donne pas une amende, mais ses sanctions impactent le positionnement des sites web coupables. Le black hat SEO fait perdre à ses dernières de précieuses places dans la page de liste des résultats du moteur de recherche. Le site peut se retrouver reculé aux confins de la Toile, ce qui finit par le rendre  comme invisible puisque peu de monde parmi les internautes s’aventurent si loin sur le Web.

Google dispose d’un autre type de pénalité. En effet, il peut aussi se réserver le droit de blacklister le site internet coupable. C’est sa sanction la plus sévère, car ce faisant il supprime tout bonnement et simplement le site dont il est question. En outre, cette sanction peut aussi ne jamais être remise par Google. Comme la pénalisation de son site n’est pas levée, l’économie de l’entreprise se voit porter un bien mauvais coup, qui la fragilisera innévitablement…

Automatisation et référencement SEO

C’est souvent à l’automatisation des tâches que sont comparées toutes les différentes techniques de black hat SEO, tandis que le référencement naturel white hat en est présenté comme étant exempt. Une conclusion hâtive laisserait à penser que l’automatisation est une mauvaise chose pour votre site, puisque les moteurs de recherche et Google en particulier prohibent les diverses techniques de black hat SEO.

En réalité, un référenceur qui s’oblige à respecter à la lettre toutes les techniques du white hat SEO peut malgré tout recourir à des méthodes d’automatisation, en particulier pour des tâches répétitives. Les détections d’erreurs 404 sont un exemple d’utilisation de techniques d’automatisation, pourtant cela n’est pas du black hat SEO. Avec cela on retrouve également les redirections automatiques, le maillage interne, ou encore les intégrations des requêtes internautes à l’intérieur de sections de la page. Il s’agit là de tâches le plus souvent fastidieuses, car répétitives, néanmoins elles n’enfreignent pas les lignes directrices de Google.

Le black hat SEO est aujourd’hui perçu comme négatif par les moteurs de recherche, et donc par les sites web dont l’intérêt est d’avoir le meilleur positionnement qui soit. Les agences de référencement SEO comme NAVIO portent donc à cœur d’offrir des services de référencement naturel qui n’incluent aucunes de ces techniques prohibées, afin de rendre un site qui ne risque pas d’être pénalisé.